XXV - LES THERMES (PREMIÈRE PARTIE)

1°) Les thermes de Stabies

Pompéi possédait trois grands établissements de bains publics, ou thermes : ceux du forum, de Stabies, et les thermes centraux, inachevés au moment de l'éruption. Les plus importants étaient ceux de Stabies, gravement endommagés lors du tremblement de terre de 62 apr. J.-C. Seuls les bains réservés aux femmes fonctionnaient au moment de l'éruption de 79.

2°) Culture physique et natation

Les thermes de Stabies étaient proches de l'insula 6. La plupart de ses habitants prenaient là leur bain quotidien. Les hommes accédaient à la palestre, une cour intérieure réservée aux exercices physiques, par deux entrées : l'entrée principale (1) à gauche de l'illustration ci-dessous, ou celle située plus à droite (2). Les vestiaires (3) étaient à gauche de l'entrée principale sous le portique. Une fois déshabillés, deux possibilités s'offraient aux hommes : natation ou culture physique dans la palestre. Là avaient lieu les jeux, le plus populaire étant une sorte de jeu de boules pratiqué le long de l'allée pavée (4). A son extrémité nord, une pièce d'entrepôt des jeux. Juste à côté, le bureau du responsable des thermes (5). Les toilettes (7) derrière, dans le bâtiment nord. Un grand réservoir d'eau (8), alimenté par une roue hydraulique avant de l'être par un aqueduc, se trouvait au dessus.

Une fois leurs exercices terminés, les hommes revenaient aux vestiaires. Là, on massait leurs corps au moyen d'un onguent mélangé de sable fin, puis on le raclait avec le strigile (voir plus loin). Ils prenaient ensuite un bain dans la piscine (9 et 10) s'ils le désiraient. Après quoi, ils pouvaient se rendre aux bains chauffés (11 à 15).

Vue intérieure des thermes de Stabies (les toits ont été supprimés):

 

1 - Entrée principale.

2 - Entrée ouest.

3- Vestiaire.

4 - Piste de boules.

5 - Bureau du responsable.

6 - Entrée du bâtiment nord.

7 - Toilettes.

8 - Réservoir d'eau.

9-10 - Piscine.

11-15 - Les bains des hommes.

11 - Hall d'entrée.

12 - Vestiaire.

13 - Frigidarium.

14 - Tepidarium.

15 - Caldarium.

16 - Chaufferie.

17 - Cuve d'eau chaude.

18 - Cuve d'eau tiède.

19 - Cuve d'eau froide.

20 - Foyer principal.

21 - Foyer de tirage.

22 - Salle des domestiques.

23-28 - Les bains des femmes.

23 - Entrée ouest.

24 - Entrée est.

25 - Vestiaire.

26 - Frigidarium.

27 - Tepidarium.

28 - Caldarium.

 

XXVI - LES THERMES (DEUXIÈME PARTIE)

1°) Les bains chauffés

Divisés en deux sections, une pour les hommes et une pour les femmes, ces bains comprenaient le vestiaire (apodyterium) (12 et 25), une pièce tiède (tepidarium) (14 et 27), une pièce surchauffée (caldarium) (15 et 28) proche de la chaufferie (16), une piscine d'eau froide de forme circulaire (frigidarium) (13). Chez les femmes, seul un bassin d'eau froide (26) dans les vestiaires faisait office de frigidarium.

 

Après avoir laissé leurs vêtements au vestiaire, les gens prenaient un rapide bain froid ou allaient directement au tepidarium. Chauffé à une température constante, celui-ci permettait au corps de s'acclimater au changement de température entre le vestiaire et le caldarium, notamment en hiver.

Ci-contre, vestiaire des hommes (reconstitution). Les vêtements étaient déposés dans les niches du mur.

 

 

Plan des thermes de Stabies: Le bâtiment des bains:

11-15 - Le bain des hommes.

11 - Hall d'entrée.

12 - Vestiaire.

13 - Frigidarium.

14 - Tepidarium.

15 - Caldarium.

16 - Chaufferie.

17 - Cuve d'eau chaude.

18 - Cuve d'eau tiède.

19 - Cuve d'eau froide.

25-29 - Le bain des femmes.

25 - Vestiaire.

26 - Frigidarium.

27 - Tepidarium.

28 - Caldarium.

29 - Salle d'exercice (?).

30 - Palestre.

31 - Puits d'alimentation d'eau.

S - Boutiques

T - Cabaret.

 

2°) Le système de chauffe (l'hypocauste)

La chaufferie (16) comprenait une grande cuve d'eau froide (19), une d'eau tiède (18), et une d'eau chaude (17). Un feu placé sous la cuve d'eau chaude chauffait également la cuve d'eau tiède. La cuve d'eau froide, elle, reposait sur un solide support en pierre. Des orifices, à la base des murs de la chaufferie, permettaient à la chaleur du foyer de se répandre dans les deux caldaria. L'air chaud circulait sous le dallage, à l'intérieur des murs et des plafonds (voir schéma ci-contre). La chaleur du caldarium servait ensuite à entretenir la tiédeur du tepidarium, avant d'être évacuée vers l'extérieur. Un feu de tirage situé derrière le bassin du tepidarium facilitait la circulation de l'air chaud.

 

Ci-dessus : L'hypocauste. Le sol, fait de dalles carrées, repose sur des piliers de briquettes. Une dalle de mortier recouverte d'une mosaïque couvre le tout. Des tuiles à mamelons (tegulae mammatae) sont clouées au mur avant d'être enduites de plâtre. Les mamelons créent un espace entre le mur et la tuile. La chaleur circule entre les piliers de briquettes et sous les tuiles du mur.

1 - Tegula mammata et ses quatre mamelons.

2 - Tuiles tubulaires.

3 - Tuiles munies de quatre saillies.

2 et 3 peuvent remplacer les tegulae mammatae.

 

XXVII - LES THERMES (TROISIÈME PARTIE)

1°) Le bain des femmes

Deux couloirs, l'un à l'ouest (n° 23 dans le plan des thermes de Stabies), l'autre à l'est (24), menaient aux bains des femmes. Les femmes en provenance de l'insula 6 entraient par la porte est donnant sur la voie Stabiana. Les deux couloirs ne débouchaient que sur les seuls vestiaires des femmes.

 

Le bain des femmes était à l'origine complètement isolé. Une porte d'accès à la palestre fut aménagée plus tard dans les murs d'une salle mitoyenne (29) qui pouvait servir de salle de culture physique réservée aux femmes. Cette porte a pu être aménagée lorsque le bain des hommes fut fermé après le tremblement de terre. Elle pouvait être aussi une simple porte de service fermée à clé durant les heures de travail.

Le bain des femmes était la partie la mieux conservée des thermes. Le vestiaire possédait toujours son toit au moment des fouilles. Les tuiles à mamelons (voir plus haut) fixées aux murs et la majeure partie de la décoration des murs et du plafond du caldarium étaient toujours en place.

2°) Le bain chaud

Une baignoire (alveus) en pierre revêtue de marbre était aménagée au fond du caldarium (28). Cette baignoire et son système d'eau chaude ont été conservés intacts, ce qui n'a pas été le cas chez les hommes. Le système d'eau chaude se composait d'un réservoir en bronze de forme demi-cylindrique placé à l’extrémité droite de la baignoire (fig. 1 et 2 ci-dessus), juste au-dessus des conduits de chaleur de l'hypocauste (fig. 3 ci-contre). Cette installation assurait une circulation d'eau chaude dans la baignoire. En se refroidissant dans le bassin, l'eau descendait au fond du réservoir (A). Réchauffée par l'hypocauste, elle remontait vers la baignoire (B) sous l'action de la chaleur.

Ci-dessus le système d'eau chaude. En bleu (A), le courant d'eau froide. En rouge (B), le courant d'eau chaude, qui remonte vers l'alveus.

Huit personnes tenaient dans la baignoire. Ceux qui désiraient être seuls pouvaient utiliser des baignoires sabots en bronze. A l'extrémité opposée de l'alveus se dressait le labrum, fontaine de marbre blanc servant aux ablutions.

3°) Le bain

En principe, les baigneurs s'enduisaient d'onguents dans le tepidarium avant de pénétrer dans le caldarium chaussés de sandales en bois pour éviter de se brûler les pieds. La chaleur était telle dans le caldarium que les gens transpiraient abondamment. Puis ils descendaient dans la baignoire d'eau chaude pour se débarrasser de la sueur. Après quoi, ils se trempaient dans l'eau froide. Enfin, ils se faisaient masser et frictionner à l'huile.

A gauche : Sandales en bois. Elles évitaient aux baigneurs de se brûler les pieds.

 

1 - Trousseau avec trois strigiles, une louche et une fiole à huile.

2 - Fiole à huile.

3 - Strigile (instrument en forme de racloir, en bronze, dont les Anciens se servaient dans le bain pour racler la peau et en détacher la crasse).

4°) Les latrines des thermes de Stabies

Les lieux publics comme le forum, le théâtre ou les thermes comportaient des toilettes. Celles des thermes de Stabies sont l'exemple même de latrines existant à l'époque romaine (voir encadré ci-contre). Un profond chenal (1), en pente afin de faciliter l'écoulement des eaux, entourait la pièce sur trois côtés. Des sièges (ici en bois), appuyés sur des pierres scellées dans le mur, étaient disposés au-dessus du chenal. Les sièges étaient percés d'une ouverture au sommet prolongé par un trou en forme de U sur le devant (2). Un filet d'eau courante s'écoulait dans une rigole aménagée au pied des sièges. On s'essuyait à l'aide d'une éponge fixée à l'extrémité d'un bâton (3), que l'on passait à travers le trou en forme de U pour le rincer ensuite dans la rigole.

 

XXVIII - LE THÉÂTRE

1°) Les lieux de distraction

Les principaux, à Pompéi, étaient les théâtres, situés non loin de la porte de Stabies, et l'amphithéâtre au nord-est de la cité. Face à l'amphithéâtre, dont les spectacles sanglants libéraient les instincts les plus primitifs de l'assistance, le théâtre, lui, n'était pas aussi populaire. Bien des peintures murales, représentant des scènes théâtrales, et de nombreux graffiti, attestent cependant de sa large audience au sein de la population.

Pompéi avait deux théâtres : un grand théâtre à ciel ouvert d'une capacité de 5 000 personnes, et un petit théâtre couvert (1 200 personnes), situé à proximité et réservé aux concerts et aux déclamations.

2°) Le grand théâtre

Il était bâti à flanc de colline (voir schéma ci-contre). La scène (cavea) (1) s'ouvrait sur des gradins en forme de fer à cheval. L'orchestra (2) formait l'espace compris entre les gradins et la scène. Les gradins se divisaient en trois parties : les quatre premiers rangs, au pied de l'orchestra, formaient l’ima cavea (3) réservée aux musiciens et aux magistrats de la cité. Venait ensuite la media cavea (4) avec ses vingt rangs en pierre, dont il ne reste plus grand-chose. Chaque place (40 centimètres par personne) était numérotée. Un corridor d'accès (6) ceinturait la media cavea divisée en sept sections. Quatre autres rangs formaient au-dessus du corridor la summa cavea (5).

I L'ensemble des gradins était entouré par un mur, pourvu à son sommet de mâts en bois supportant le vélum. Cette grande bâche, tendue au-dessus du théâtre, protégeait les spectateurs du soleil. Lors des entractes de certains spectacles, on aspergeait l'assistance d'eau parfumée. Dans ce cas, des affiches avertissaient les spectateurs.

Ci-dessus, coupe transversale du grand théâtre. La summa cavea (5) s'effondra lors du tremblement de terre et n'était pas reconstruite au moment de l'éruption. Il n'y avait place que pour quatre rangées de sièges. Les quatre derniers rangs de la media cavea ont disparu aujourd'hui, mais ils étaient visibles sur des dessins du XIXe siècle.

1 - Scène.

2 - Orchestra.

3 - Ima cavea.

4 - Media cavea.

5 - Summa cavea.

6 - Corridor.

7 - Entrée ouest de l'orchestra.

3°) Les acteurs

Les acteurs de l'époque antique étaient aussi adulés que nos vedettes actuelles. Des murs sont couverts de louanges à leur égard : « Actius, idole du peuple, reviens-nous rapidement », ou « Pâris, seigneur de la scène» « Adorable Pâris». Cet acteur avait un cercle d'admirateurs appelé les « Amis de Pâris».

Les acteurs portaient des masques représentant les personnages. Ces masques étaient comiques ou tragiques. Les acteurs jouaient des tragédies, des mimes, des comédies et des farces ou attelanes. Ces dernières étaient particulièrement populaires.

 

XXIX - L’AMPHITHÉÂTRE

1°) Un endroit pour mourir

Les amphithéâtres étaient réservés à des combats de gladiateurs, très populaires dans le sud de l'Italie avant de l'être à Rome plus tard. Capoue, une cité à 40 kilomètres au nord de Pompéi, possédait les meilleures écoles de gladiateurs. On distinguait alors de nombreuses catégories de combattants, empruntées aux différentes armées auxquelles s'étaient mesurés les Romains. Les Samnites, originaires de la région, donnèrent ainsi leur nom à une catégorie de gladiateurs reconnaissable à ses armes. De forme ovale, l'amphithéâtre, comme le théâtre, comprenait, de bas en haut : l’ima cavea (cinq rangs), la media cavea (douze rangs) et la summa cavea (dix huit rangs). 20 000 personnes pouvaient y prendre place, soit la population de Pompéi et des cités environnantes. Deux grandes entrées, une au nord et l'autre au sud, donnaient accès à l'arène. Les corps étaient évacués par la porte de la Mort, un étroit passage aménagé à l'ouest de l'arène.

2°) Une émeute dans l'arène

L'excitation des spectateurs dégénérait parfois en bagarres sanglantes, telle celle de 59 apr. J.-C., représentée par une peinture (ci-contre). Ce jour-là, l'amphithéâtre était plein à craquer ; des habitants particulièrement excités de Pompéi et de Nuceria, une cité voisine, en vinrent aux mains. Des Nucériens furent tués ou blessés. L'empereur ordonna, sur plainte de Nuceria, la fermeture des arènes pour dix ans.

 

3°) Les gladiateurs

Ils se recrutaient essentiellement parmi les esclaves ou les criminels condamnés. Leur espérance de vie ne dépassait guère quelques semaines. Lors des combats, la plupart de ces malheureux, enrôlés dans les écoles de gladiateurs, étaient opposés à des professionnels. Si horrible que pût être le sort d'un gladiateur, un avenir brillant s'offrait à lui s'il avait l'habileté ou la chance de survivre suffisamment longtemps. Gloire et richesse lui étaient alors acquises au même titre que les acteurs à la mode. La foule épargnait en général sa vie en cas de défaite. Et, finalement, il pouvait obtenir sa retraite et sa liberté.

Les gladiateurs étaient logés dans une caserne située derrière le grand théâtre. Des pièces d'armure ont été découvertes lors des fouilles ; un cachot renfermait encore les corps de quatre gladiateurs oubliés par leurs entraîneurs lors de l'éruption. Dix-huit autres corps ont été également retrouvés à l'intérieur du camp : parmi eux, celui d'une femme chargée de riches bijoux. Quelque femme de patricien, sans doute, venue rejoindre un héros de l'arène...

XXX - DANS L’ARÈNE

1°) Les gladiateurs et leurs « fans»

De nombreuses inscriptions, à Pompéi, ont les gladiateurs pour sujets. Certaines annonçaient simplement le programme des jeux : « Decimus Lucretius Satrius Valens, flamine (prêtre chez les Romains) perpétuel de l'empereur Néron, et son fils Decimus Lucretius Valens feront combattre trente paires de gladiateurs à Pompéi du 8 au 12 avril. Il y aura une chasse aux fauves et le velum sera tendu.» D'autres inscriptions célébraient les gladiateurs adulés par les foules. Les femmes en étaient éprises et le bourreau de l'arène devenait aussi celui des cœurs, tel ce «Celadus, gloire et coqueluche des filles». Des graffiti résumaient d'une phrase la carrière des gladiateurs : « Auctus de l'école julienne a remporté cinquante victoires.» « Quintus Petronius Octavius a obtenu sa liberté au bout de trente-trois combats.»

2°) Les différents gladiateurs

A côté du Samnite figuraient d'autres types de gladiateurs. Le Thrace, qui tirait son nom de son pays d'origine (la Thrace au sud-est de l’Europe: Grèce du nord et Turquie) ; l'hoplomachus (ou hoplomaque), lourdement armé ; le myrmillon (ou mirmillon), coiffé, dit la tradition, d'un casque sur lequel était représenté un poisson de mer (murma). Le rétiaire, armé d'un filet de pêcheur et d'une fourche à trois dents, était opposé au secutor, muni d'un casque à visière, d'un bouclier et d'une épée. Des gladiateurs vêtus en anciens Bretons combattaient sur un char tiré par des chevaux. D'autres, les bestiarii, combattaient des animaux sauvages.

3°) Le combat

Une parade ouvrait les jeux. Les gladiateurs défilaient dans l'arène. Des combats simulés, chargés de chauffer le public, précédaient les véritables combats qui opposaient deux gladiateurs entre eux. Un orchestre jouait durant les affrontements. La foule, elle, encourageait de la voix les deux hommes aux prises. Le combat durait jusqu'à ce qu'un des deux gladiateurs fut sévèrement touché. Les trompettes sonnaient alors et l'arbitre s'interposait. Le blessé demandait grâce en levant le pouce de la main gauche. En théorie, seul l'organisateur des jeux pouvait décider de son sort ; en fait, la décision appartenait à la foule : elle le graciait s'il s'était bien défendu ; elle ordonnait au vainqueur de l'achever dans le cas contraire.

Combat de gladiateurs à l'amphithéâtre de Pompéi. Au premier plan, un combat oppose un secutor à un rétiaire. Ce dernier est blessé et a perdu son filet. Seule sa rapidité peut maintenant le sauver. Un officiel, déguisé en Charon, le nocher (pilote d'un bateau, ici d’une barque) des Enfers, attend à l'arrière-plan avec son maillet.

Un officiel, déguisé en Charon (personnage de la mythologie grecque qui, moyennant une obole, fait passer aux morts, dans sa barque, les fleuves des Enfers), s'assurait alors à coups de maillet sur le front de la réalité de son décès avant de le faire évacuer par des serviteurs qui traînaient son corps à l'aide de crochets.

On affichait les résultats à la fin des jeux. Thrace-myrmillon : victoire - Pugnax de l'école de Néron - 3 combats ; mort - Muranus de l'école de Néron - 3 combats. Hoplomachus-Thrace : victoire - Cycnus de l'école de César - 8 combats ; épargné - Atticus de l'école de César - 14 combats.

XXXI - PETIT LEXIQUE

Ala: Pièce latérale donnant sur l'atrium.

Alveus: Baignoire.

Antéfixe: Ornement de sculpture qui décorait le bord des toits tout en masquant le vide des tuiles creuses.

Apodyterium: Vestiaire des bains.

Architrave: Linteau formant une barre horizontale reposant directement sur deux colonnes.

Atrium: Cour intérieure dans la maison italique primitive.

Bulla: Petit médaillon en forme de bulle porté par les garçons de naissance libre jusqu'à l'âge adulte.

Cavea (ima, media et summa): Gradins inférieurs, du milieu et supérieurs au théâtre et à l'amphithéâtre.

Clientes: Membres de familles pauvres, esclaves affranchis, voire étrangers. Tous les matins, ils venaient saluer leur patronus.

Cubiculum: Chambre à coucher.

Décurion: Magistrat municipal.

Dolia: Grandes jarres.

Fauces: Couloir commandé par la porte d'entrée de la maison et conduisant à l'atrium.

Furnus: Fourneau.

Hoplomachus: Gladiateur lourdement armé.

Hortus: Jardin.

Hypocauste: Système de chauffage des bains.

Imbrex: Tuile creuse de jointure.

Insula: Îlot de maisons dans une cité romaine.

Italiotes ou Italiques: populations anciennes, venues du Nord (Bohème ?) et qui pénétrèrent en Italie au cours du IIe millénaires av. J.-C., formant plusieurs peuples indo-européens vivant en des territoires bien limités : les Latins, (en Latium entre le Tibre, la mer Tyrrhénienne et le mont Albain), les Eques et les Volsques ( au nord et à l'est du Latium), les Sabins et les Ombriens (dans les montagnes à l'est du Tibre), les Samnites (dans les Abruzzes face à la riche Campanie, autour du Golfe de Naples).

Labrum: Vasque à ablutions dans les bains.

Lapilli: petits fragments de lave ou de roches projetés par les volcans.

Lararium: Petit autel en bois, à fronton triangulaire, qui abrite l'image peinte ou la statuette des Lares, dieux protecteurs du foyer.

Orchestra: Place semi-circulaire où évoluait le chœur dans le théâtre grec.

Oscillum: Disque décoratif en marbre suspendu entre les colonnes des portiques.

Palestre: Terrain de jeux ou d'exercices aux bains.

Patère: Petite coupe à libation sans pied ni anses.

Patronus: Protecteur et défenseur des clientes qui lui sont fidèles.

Pax Romana: La paix Romaine.

Pergola: Petite construction ornementale installée dans un jardin.

Rétiaire: Gladiateur se battant à l'aide d'un filet de pêche et d'un trident.

Tablinum: Pièce centrale donnant sur l'atrium.

Tegula: Tuile plate romaine.

Thermopolium: Cabaret où l'on vendait des boissons chaudes. Bistrot.

Tuf: Pierre volcanique servant de matériau de construction.

Velum: Bâche tendue au-dessus d'un théâtre ou d'un amphithéâtre.

Voie: Rue romaine.

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