LA
RENAISSANCE Les guerres d'Italie - L'italianisme |
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Entre lui et François
1er, la guerre éclata, par consentement mutuel si l'on ose dire,
et une fois de plus l'Italie fut le théâtre des opérations
militaires. Le 24 février 1525, à Pavie, à quelques
kilomètres de Marignan où il avait remporté dix ans
plus tôt une retentissante victoire, François 1er subit une
défaite qui ne le fut pas moins. |
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![]() François 1er est fait prisonnier par Charles-Quint à Pavie |
Il fut fait prisonnier sur le champ de bataille.
Charles-Quint l'emmena en captivité à Madrid, où
il lui imposa un traité par lequel le roi de France renonçait
non seulement au duché de Milan, mais à la Bourgogne, française
depuis plus de cinquante ans. Rentré à Paris, François
1er déclara nul ce traité. |
La guerre reprit entre le roi et l'empereur.
Elle dura une ving-taine d'années et fut marquée par l'incapacité
de chacun des adver-saires de remporter sur l'autre un succès décisif.
Les Impériaux en-vahirent deux fois la Provence et, comme l'avaient
fait si souvent les Français en Italie, ils partirent plus vite
qu'ils n'étaient arrivés. |
![]() François 1er (sur son cheval blanc) reçoit Charles-Quint (à droite) à Paris en janvier 1540 |
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Henri II, continuant la guerre de son père François
1er, dirigea ses efforts vers l'est du royaume, ce qui au moins était
plus sensé que d'aller se perdre en Italie. Il s’empara de
Metz, Toul et Verdun, les Trois-Evêchés de la Lorraine qui
appartenait à Charles-Quint. Charles-Quint arriva devant Metz,
mais il dut lever le siège de la ville.
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Une autre fois, l'armée espagnole
des Pays-Bas envahit la Picardie. Avec l'aide des Anglais, elle rem-porta
à Saint-Quentin une victoire considérable, mais qui ne fut
nullement décisive. Les Français eurent leur revanche l'année
sui-vante : ils s'emparèrent de la ville de Calais, que les Anglais
occupaient toujours depuis la guerre de Cent Ans. |
![]() Ville de Calais |